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Uyuni, Tunupa, Salar & flamands roses

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Ou comment avoir LE vrai coup de coeur après un an de voyage

 

Après avoir découvert la beauté du parc du Sajama (oui, je sais bien que vous commencez à en avoir marre qu'on vous dise chaque jour que ce qu'on a vu la veille est juste extraordinaire, mais bon, on ne le fait pas exprès, hein !), nous avons mis le cap direction Uyuni.

 

Dans le genre bolivien, tous les voyageurs qui se respectent vous feront forcément un petit exposé sur ce petit coin du bout du monde. Parce qu'Uyuni, c'est un désert de sel couvrant une superficie de 12 100 km2. Oui Môssieur ! Uyuni, c'est une étendue de blanc à perte de vue. Uyuni et son salar sont tout simplement l'incontournable de la Bolivie. 

 

C'est clair, nous mettons en route vers l'un des sites naturels les plus incroyables au monde (et non, je ne suis toujours pas devenue marseillaise...). 

 

Nous étions prévenus par les compagnons de voyage : on va en en prendre plein les yeux. Mais après tout, après 11 mois de voyage derrière nous, il faut bien reconnaître qu'on en avait déjà vu, des paysages extraordinaires.

 

Alors, la grande question du jour était "Conquis un jours, conquis toujours ?? Ou con tout court... ?". 

 

Eh bien, amis lecteurs, je pense pouvoir te répondre sans me tromper en te disant qu'à ce jour, non seulement le salar d'Uyuni fait partie des plus beaux paysages que nous n'ayons jamais vu, mais au-delà de tout ça, la Bolivie est désormais mon gros coup de coeur, mon Number One de cette année de voyage, mon idéal en tant que baroudeuse.

 

Clairement, selon mon - humble - avis, la Bolivie est un petit paradis encore préservé et il nous avons tout intérêt à ce que cela le reste. 

 

Pour aller directement à l'essentiel, voilà les photos car je sais, amis lecteurs que même si mes commentaires vous amuse, au final vous voulez des images, grands enfants que vous êtes !

Maintenant, passons aux choses concrètes : pour rejoindre Uyuni, nous ne prenons la direction de Potosi car cela nous fait faire un énorme détour. Pour le soin de Carlos, nous préférons la faire courte. Le GPS et la carte indique une route secondaire bitumée.

 

"Ok, cap vers Uyuni Carlito !

Carlito ok !"

 

En réalité, la première journée se passe parfaitement. La route est plate ce qui nous permet d'atteindre facilement les 90 km/H : grand luxe ! Mode TGV actif. Quel bonheur de retrouver cette sensation de vi....., oui bon ok je le dis : de vitesse !! Oui ! Parce qu'en combi, à 90, c'est de la folie !

 

Mais le lendemain, alors que nous longeons la seule voie ferrée du pays qui file vers le sud en direction du Chili, ô drame : plus de route ! Et nous n'avons même pas encore fait la moitié du chemin. Hier était une trop belle journée pour que cela puisse durer.

 

Il faut savoir se méfier des GPS et cartes de Bolivie. En réalité, le pays est très peu développé en infrastructures routières. Pour vous la faire courte : un axe principal traverse le pays du nord au sud. Pour le reste, à vous de vous débrouiller. Sans compter le fait que, pays communiste par excellence, la Bolivie refuse à Google Map de survoler son espace pour le repertorier dans sa base de données. Résultat, c'est plus qu'approximatif et notre carte trouvée au Pérou nous vend un peu - trop - de rêve quand on connait la réalité...

 

Bref, action, réaction, adaptation. 

 

Sauf que pour Carlito, l'adaptation va être légèrement difficile. Il faut avouer que deux jours de pistes (avec de la bonne tôle ondulée) et de travaux pour un vieux Monsieur de 40 ans, ça laisse des traces. 50 mètres de bitume puis de la piste sur 5 km et ça en mode "Repeat" pendant deux jours. Le pire, c'est que lorsque le bitume était fait, la route était tout de même barrée. Nous avons donc continué notre route sur le bas côté, tout en lorgnant sur ce beau bitume tout beau et tout neuf que l'on nous refusait !

 

Et puis, je ne vous parle même pas de la poussière entrée dans le van, étant donné qu'on a de superbes aérations naturelles dans notre petite maison ! Et les camions.... je ne vous en parle non plus. Non, ça sert à rien. Vous l'avez compris, on était vraiment dans un bel état... nous trois...

 

Une fois arrivés à Uyuni : premier constat, c'est rudement moche ! En réalité, Uyuni n'est qu'un point de passage obligé pour les voyageurs venant du nord du pays et concentre la majeure partie des agences d'excursions pour le Salar. Il est également possible de descendre encore plus au sud du pays, à Tupiza, mais la majeure partie des voyageurs partent tout de même d'Uyuni. Dommage, car à mon avis et avec du recul, cela doit être bien plus sympa en partant directement du sud du pays. Uyuni est donc une mini ville qui vit principalement du tourisme : hôtels, agences d'excursions à gogo, laverie (comment ça, ils en ont marre de nous voir arriver avec nos chaussettes qui puent ??? Et si encore il n'y avait que les chaussettes...) et pizzeria (oui, la Bolivie regorge de pizzeria... qui elles n'en méritent pas toutes le nom). 

 

Pour quelle solution avons-nous opté pour visiter le salar : sincèrement, nous nous sommes aventurés avec Carlito sur les bords du désert. Mais pour plusieurs raisons, nous sommes passés par une agence pour aller plus loin. Que les choses soient claires : nous avons horreur de passer par une agence, c'est certainement le meilleur moyen d'être pris pour un mouton et en plus de payer pour. C'est la raison pour laquelle nous organisons tout par nos propres moyens. Mais primo, le sel sur un combi de 40 ans en parfait état niveau rouille, si on peut éviter, on évite. Ensuite, dans toute cette immensité, nous ne savons pas vraiment où aller. La carte ne nous indique rien, le GPS encore moins. L'immensité devant laquelle nous nous trouvons nous impressionne. Pour cette première, nous décidons de ne pas prendre de risque. Ce sera le 4x4. 

 

Notre but à Uyuni ? Une seconde ascension, cette fois à 5500 mètres d'altitude. Le Tunupa est un volcan d'une beauté époustouflante planté au beau milieu du salar. Imaginez la vue qu'il doit y avoir de là-haut ! Dès que j'entends parler de ce volcan, je vois tout de suite ma revanche sur le Parinacota. Je ne franchirai pas la barre des 6000 mais des 5000. Moi qui avait déjà fait un premier 4000, au moins cette fois je fais les choses dans l'ordre. Sans oublier de passer par la case pharmacie pour prendre quelques cachets contre le soroche ( = ou le mal des montagnes en jargon local). 

 

Niveau agence, pas besoin de se casser la tête pendant des heures. Dites-vous bien une chose : les prix à Uyuni sont quasiment tous les mêmes et les agences sont toutes de mèches ! Les 4x4 partent tous à 10h (non, ce serait trop intelligent de partir de manière décalée pour que tout le monde n'arrive pas en même temps sur les différents sites... vous comprenez) et si l'agence n'a pas rempli son quota de 6 personnes par véhicule, une autre agence enverra ses propres clients pour combler le véhicule. Par contre au niveau des repas, il faut reconnaître que nous avons été agréablement surpris. 

 

Bref, autant vous le dire tout de suite : on a pris notre mal en patience pendant deux jours. Mais le jeu en valait la chandelle.

 

Deux jours, oui, c'est le temps de notre excursion dans le salar d'Uyuni. Traditionnellement, il en faut 4 si vous incluez le Sud'Lipez. Mais nous nous y rendrons après avec le combi. Donc, un premier jour consacré à la découverte du Salar puis un second pour l'ascension du Tunupa. 

 

Notre conseil ? Ne ratez sous aucun pretexte le lever du soleil ! Ok, on se gèle les miches (nous sommes quand même à 3600 mètres d'altitude) ! Mais bon sang ce que c'est beau ! 

 

On vous laisse maintenant avec quelques photos débiles "Made in salar" et on vous voit au prochain post pour l'ascension du Tunupa !

 

Besos les amis !

 

 

 

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