UN OEIL SUR LA TERRE /
Carnets de voyage d'un tour du monde qui a débuté le lundi 10 novembre 2014 au départ de Paris Charles De Gaulle, sacs à dos... bah sur le dos.
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Tokyo, acte II
Initialement, nous avions prévu de faire beaucoup de choses à Tokyo. Mais il faut en avouer une autre (de chose) : nous avons du revoir notre planning... à la baisse !
Je ne sais pas si c'est nous qui avions un problème avec les transports en commun mais sincèrement, nous en avons perdu du temps à chercher notre direction, à lire les panneaux, à demander notre chemin ou saisir les mains tendues. Et puis, Tokyo est une ville immense. Tout faire à pied permet sûrement de découvrir encore plus de choses, mais d'en louper d'autres.
Faut faire des choix, allez-vous me répondre.
Alors voilà, sur ce petit billet je vais essayer de la faire courte car, à l'image de la ville, je pourrais vous en écrire des tonnes. Je vais me contenter de vous commenter quelques photos représentatives et de vous donner les infos nécessaires si jamais vous aussi, vous tentez l'expérience nippone.
Le deuxième jour à Tokyo, nous avons visité les célèbres quartiers de Shibuya, Shinjuku et Harajuku (à vos souhaits...).
Shibuya et Harajuku sont célèbres pour être les quartiers ultra animés de la capitale : les enseignes lumineuses énormes, les néons à gogo, les magasins de manga sur 4 étages (ou peut être plus, on ne les a pas tous fait), les boutiques de fringues pour ces ado en pleine quête de personnalité qui choisissent des tenues inspirées des mangas les plus célèbres du pays...
Chez nous, on a les ghotiques, les skateurs et les jogging dans les chaussettes/casquette Lacoste. Ici, c'est quand même un peu plus folichon :-)
D'ailleurs, nous n'en avons pas vu beaucoup car nous nous sommes promenés en semaine et ces demoiselles bien élevées sont de sortie le dimanche après-midi.
Bref, on repassera.
A la nuit tombée, nous nous sommes rendus à la Tokyo Metropolitan Government Tower (quartier de Shinjuku) : du haut de son 45 ème étage, c'est le seul endroit de Tokyo où vous pouvez admirer la ville illuminée et tout ça gratuitement (et avec ascenseur ! Non parce que quand même à Bangkok, on a du payer pour monter 50 étages à pied... bah oui...).
Mais ici, tout est l'inverse de Bangkok : pas question d'accéder à cette hauteur sans barrière de protection. Résultat nous sommes derrière des vitres. La sensation du vide et le vent dans les cheveux en moins, donc.
Dernier petit détail : les trépieds sont ... interdits ! Mais on a toujours pas compris pourquoi...
Et le meilleur de ce jour, pour la fin ! Peu de monde sera étonné, on va vous parler "bouffe" :
Au programme une boulangerie comme on en trouve souvent au Japon (et qui sera d'ailleurs une belle surprise dans ce pays) : excellentes et plus innovantes que les nôtres. Bref, à nous faire perdre la tête!
Et une petite découverte fort sympathique dans le quartier de Shinjuku peu après notre envolée pour le ciel de Tokyo : un petit restaurant de Sushis.
Au Japon, les restaurants ne sont pas du tout aussi évident à trouver qu'en France.
Primo : tout est écrit en Japonais sur les devantures.
Secondo : aucune fenêtre pour jeter un coup d'oeil.
Tertio : on a souvent l'impression que tout est fermé ou vide.
Mais en réalité c'est tout le contraire : il ne faut pas hésiter à pousser les portes (au pire, c'est vraiment fermé ou vous vous excuserez pour la gêne occasionnée).
Heureusement, dans les villes touristiques les restaurants exposent en vitrine les plats (en plastique) servis à l'intérieur. La majeure partie du temps, ces restaurants sont situés au sous-sol. N'hésitez donc pas à descendre pour aller jeter un oeil !
Sushis ? Vous avez dit Sushis ????
C'est un peu LE paragraphe indispensable pour certaines de mes lectrices (oui, je crois que le sushi est assez féminin...) et puis si je dois dédicacer ces quelques mots à quelqu'un, c'est bien elle, elle se reconnaitra toute seule, ma nouvelle Marie José Perec, pour laquelle chacune de mes bouchées lui était dédiée tant d'habitude, c'est avec elle que je partage ces délices culinaires).
Bref, je me reprends, donc : avant de partir, on m'avait fort bien répété que les Sushis étaient un plat de luxe et que les Japonais payaient parfois des fortunes pour manger devant un Maïtre Sushis. En France, enfin disons le hônnetement : à Douai (bah oui, c'est comme ça) pour un menu 6 Makis et 6 Sushis, une soupe miso et la salade qui va avec, je m'en sors pour 13 euros. A Paris, pour le peu de Japonais que j'ai pu tester, les 13 euros ne paient que les Maki et les Sushi, il faut rajouter quelques pièces pour le reste.
Au Japon, comment ça se passe : eh bien la première solution est d'acheter dans les Kombini (7 eleven, Family Mart ou Lawson) des barquettes préfaites. Ils sont bons et le prix est correct. Sachez que de manière générale, dans ces petites superettes on trouve de bons plats à faire réchauffer sur place car les japonais achètent eux-mêmes leur repas du midi ici. Il y a même parfois de quoi manger sur place car il est interdit de manger dans la rue (véridique). Par contre, les soupes miso et la salade de choux, inconnus au bataillon. Tarif : entre 300 et 400 yen selon le poisson, soit dans les 3 à 4 euros la barquette.
Deuxième solution que nous avons testé : le restaurant trouvé au hasard où nous avons payé au total 10 euros pour 12 makis et 8 sushis = autrement dit, pas cher mon ami ! Et puis c'est assez convivial : on mange "au bar" et on regarde les cuisto préparer le tout.
Troisième solution qu'on ne vous recommande pas si vous avez un budget serré - comme nous... : ce soir là, nous avons voulu suivre les conseils du Routard. Cela ne nous arrive jamais, et je ne sais pas si nous recommencerons. Il était écrit : une soupe miso et quelques sushis pour 200 yen. Forcément, à ce prix là on a voulu tester ! Quelques métro plus tard, nous voilà arrivés. Tellement confiants que nous prenons place sans demander la carte. ERREUR !
Je ne sais pas depuis quand ce satané guide n'a pas été officiellement mis à jour mais la soupe miso coûtait à elle-seule 350 yen ! Résultat, assis au beau milieu des japonais au bar comme tout le monde, face aux cuistos, nous nous sommes sentis légèrement ridicules ! Vraiment "histoire de..." nous avons commandé quelques sushis, sachant que la paire de sushis était à 200 yen. GLOUPS ! Oui oui...
Bon, on doit reconnaître que le poisson fondait sous le palais et qu'ils ont eu un "goût de trop peu". Mais vraiment, le Routard, GGrrrr !!!!
Enfin, quatrième solution et à coup sûr LA MEILLEURE : trouver un Kaizen-sushi, ces fameux restaurants de sushis sur plateaux tournants. Nous en avons un à vous recommander : Musashi Sushi à Kyoto dans le quartier central. Il doit y en avoir à Tokyo également. Dans celui que nous avons testé, les assiettes comprenaient une paire de "quelque chose" et étaient toutes à 130 yen peu importe le contenu (un peu moins d'1 euro). Mais nous en avons vu d'autres où le prix varie en fonction de la couleur de l'assiette. Vérifiez.
Pour la petite info, le Routard indique à Kyoto le Musashi Sushi au sous-sol de la gare. Mais après l'avoir parcourue en long, en large et en travers : aucune trace. Ne perdez pas votre temps.
Bref, c'est génial : économique, très bon et les japonais eux-mêmes y vont, c'est pour dire !
A vous de compter le nombre d'assiettes empilées pour ne pas non plus vous faire dépasser par les évènements ...
Nous, on vote pour !
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