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Nos petits conseils pour voyager en Afrique du Sud

 

 

A défaut d'avoir pu vous écrire régulièrement, j'ai décidé d'opter pour une sorte de liste à petits conseils - qui ne tiennent qu'à moi - pour voyager en Afrique du Sud. Je ne connaissais vraiment pas ce pays avant, tout n'est donc que pure découverte et expliqué selon notre vécu. Et comme chacun le sait, le vécu, rien de plus personnel ! Vous trouverez donc peut être d'autres conseils sur d'autres sites de voyage. Néanmoins, je pense que pour débuter, ça devrait suffire...

 

 

Comment se déplacer :

 

La location d'une voiture n'est vraiment pas onéreuse. Nous avons opté pour louer une toyota corolla via Europcar pour 16 euros par jour avec kilométrage illimité. Bien entendu, nous avions hésité avec le traditionnel 4x4/tente de toit mais, si de prime abord on aurait adoré se la jouer "aventuriers dans la brousse", de une, les prix sont exhorbitants et de deux, ils ne sont pas en mode « km illimités » ce qui n'allège franchement pas la facture vu les distances du pays. Enfin, en toute honnêteté, la majeure partie des pistes (que vous soyez dans les parcs ou non) sont largement accessibles en voiture. Nul besoin d'un 4x4.

 

Quel mode d'hébergement :

 

Le camping reste incontestablement le mode d'hébergement le moins cher. Attention lorsque vous vous renseignez sur les prix : demandez si cela correspond à un prix global ou par personne/par tente afin d'éviter les mauvaises surprises.

 

(Question météo, nous sommes actuellement dans l'hiver austral. Dans le nord est du pays (vers le Kruger) le temps sera toujours ensoleillé, sec et chaud. Les nuits correctes. Lorsque vous attaquez les montagnes du Drakensberg, les choses se compliquent : la tente (et nous aussi) subit le givre, même le gel... et nous avons eu des nuits à -5° (pour ne rien vous cacher, on a fini par dormir dans la voiture avec notre doudoune, des vrais baroudeurs quoi...). Cape Town est beaucoup plus humide et les précipitations y sont plus importantes que dans tout le reste du pays. Enfin, plus vous remontez vers la Namibie et plus les températures remontent).

 

Revenons au camping : dans les magasins MAKRO vous trouverez tout le nécessaire pour de bonnes soirées sous la tente. Les Sud africains sont fan de camping, on trouve donc tout le matériel nécessaire. Niveau tente, on déconseille les bonnes vieilles tentes à sardines. Nous avons trouvé une tente version "deux secondes Décathlon" et on ne la regrette pas car sur beaucoup de sites (camping officiels ou non) ils nous auraient été impossible d'y planter une sardine.

 

Quant à la tente, parlons-en ! Qu'elle soit sur le toit pour les 4x4 ou par terre, le matin il vous faudra toujours attendre qu'elle sèche avant de remballer (du moins en hiver). Quoi qu'il en soit, nous avons énormément apprécié la facilité d'installation de notre tente « 2 secondes » sans sardines, installée en … bah 2 secondes tiens ! Car quand les « pro du camping » étaient encore en train d'installer ce qui s'apparente à une véritable maison sur roues, nous, on avait déjà attaqué l'apéro ! A BON ENTENDEUR.

 

Question budget les nuits en camping varient entre 10 et 15 euros pour deux. Comptez le double pour une chambre.

 

Enfin, même si tout le monde vous dira que le camping sauvage en Afrique du Sud n'est pas recommandé pour des questions de sécurité et difficilement pratiquable car tout est clôturé, sachez que sur six semaines, nous aurons passé la moitié du temps en camping sauvage et le reste... a surtout été commandé par la nécessité de se doucher, sinon on aurait bien continué....

 

Quels parcs choisir :

 

Notre coup de cœur revient au Pilannesberg pour plusieurs raisons : 1, il se situe sur un ancien cratère de volcan. Le parc est donc montagneux ce qui permet de prendre de la hauteur, bonne chose pour observer les animaux ou tout simplement profiter des paysages qui valent vraiment le coup ; 2, la savane y est spendide ; 3, de nombreux lacs dont un très grand au beau milieu du parc vers lequel toutes les pistes convergent ; 4, de nombreux animaux dont les big 5 (à vrai dire là où nous en avons vraiment pris plein les yeux, ce n'est pas notre favori pour rien); 5, son prix : 65 rand par personne et 20 rand par véhicule = l'entrée étant valable une semaine ! Nous y avons passé trois jours.

 

Le Kruger : aaaah le célèbre Kruger ! Nous risquons d'en décevoir plus d'un mais nous avons été déçus. C'est immense, il y a donc moins de chances de voir des animaux et si certaines routes sont en pleine savane, d'autres sont au beau milieu des arbres. Même en saison sèche, qui est censée être la meilleure période pour observer les animaux, il y est alors impossible d'apercevoir les moindres petites fesses. Les paysages y sont relativement plats et l'entrée du parc et les camping ne sont pas donnés : 230 rand le camping pour 2 et 264 rand la journée par personne. Nous y sommes restés deux jours et la deuxième journée est gratuite si on sort du parc avant la fermeture. Pour nous, ça aura quand même été « la boîte à fric » du voyage. Mais nous avons rencontré des locaux pour lesquels le Kruger reste LA référence. Chacun son ressenti, donc... (et chacun son porte monnaie).

 

Le Hluhluwé-Imfolozi : l'entrée est à 145 rand par personne. Nous y avons passé une journée et si les paysages sont SUBLIMES notamment dans la partie nord du parc, nous n'avons quasiment vu AUCUN animal. Merci à cette famille d'éléphants d'avoir animé notre journée... La végétation y est très dense, même en hiver. Peu de savane et beaucoup d'arbres. Bref, on a rien vu. Après celui-là, nous avons décidé de faire une pause animalière. En clair : nous avons dû donner notre "chance" à quelqu'un d'autre.... 

 

Et puis trop de parc, tue les parc. A force, on se sent un peu comme dans un aquarium...

 

Les villes :

 

Selon nous, l'Afrique du Sud ne se visite clairement pas pour ses villes. Nous avons souvent passé notre chemin. Sales, désordonnées et pas toujours évident de distinguer les quartiers à éviter ou pas. Bref, comme en Australie, nous avons passé notre tour. Les paysages, par contre, eux, valent VRAIMENT le déplacement.

 

Jo'burg : beaucoup de barbelés, ça ne vaut pas plus d'une journée à notre sens.

 

Prétoria : pas fait.

 

Santa Lucia : c'est une petite ville proprette où tout semble être beau et calme. Pas grand chose à y faire cependant et gaffe aux hippo.

Petit + : un resto où l'on peut manger du poisson frais.

 

Durban : Rien de bien intéressant selon nous. Hormis peut être une balade le long de la digue pour longer l'océan mais qui a davantage des airs américains qu'autre chose. Pas vraiment de dépaysement au rendez-vous.

 

Cape Town : on nous avait prévenu, il pleut beaucoup dans ce petit coin d'Afrique du Sud. Ah bah oui... et devoir vider sa tente qui n'a de toute évidence pas réussi le test de l'étanchéité, c'est pas cool. A peine avons-nous eu le temps de visiter le quartier de Bo-Kaap et le Cap de Bonne Espérance, qu'il se remettait déjà à tomber des cordes. Résultat, nous ne nous y sommes pas attardés... juste un petit conseil pour vous rendre au Cap de Bonne Espérance : ne pas manquer la sublime route du Chapman's Peak : splendide, surtout au coucher du soleil. 

 

Ambiance Sud Africaines :

 

Quelques semaines avant notre arrivée, des émeutes xénophobes avaient éclatées dans le pays. Ayant principalement eu lieu dans les grosses villes et les townships, les attaques et agressions visaient les immigrés d'origines éthiopiennes ou du Zimbabwé. C'est un sujet assez sensible en Afrique du Sud car pour ces derniers, c'est leur Eldorado africain. Et il n'y a malheureusement pas de raisons que ce pays échappe à la triste règle suivante : quand quelque chose va mal, les bouc-emissaires sont souvent les plus pauvres ou les étrangers, quand ils ne cumulent pas les deux.

 

En ce qui nous concerne, on nous avait forcément alerté à ce sujet en plus de nous avoir prévenu sur les risques d'attaques contre les touristes, de voitures volées, d'attaques à mains armées etc... on nous avait aussi dit de faire attention aux policers corrompus (et aux lions).

 

Alors, qu'en est-il ? Nous n'avons rencontré aucun problème. Nous avons forcément été prudents : ne rien laisser d'apparent dans la voiture. Tout est dans le coffre et le plus important sur notre dos. Mais jamais nous n'avons eu peur. Sur les parking, il y a des gardiens qui portent des gilets jaunes fluos : ils sont là pour assurer la sécurité sur les parkings. Regardez les locaux et faites de même : 5 rand suffisent pour quelques heures. C'est vraiment pas cher payé et quand on a "toute sa vie" dans le coffre, ça l'est encore moins...

 

Les locaux : faites signe de la main, saluer, dites bonjour en anglais ou en zoulou et vous verrez que pas une seule personne ne vous laissera sans réponse. Et lorsque vous rencontrez quelqu'un – même la caissière ou le pompiste – la formule de politesse ne s'arrête pas à « Hello » mais « Hello, how are you », toujours, toujours... et vous verrez, tout roule ! Car contrairement à chez nous, ici lorsqu'on vous demande si vous allez bien, la réponse est attendue, on vous écoute.

 

Les policiers : aucun signe apparent de corruption. Jamais on ne nous a demandé de backchich, toujours ils nous ont salué et lorsque nous avons fait du camping sauvage, ils nous ont toujours demandé si tout allait bien et c'est parfois l'occasion d'entamer de sympathiques discussions. Les Sud'Af, blancs, noirs, indiens, tous sont vraiment très chaleureux !

 

Quid du Sawaziland :

 

Taxe de 50 rand lorsqu'on y rentre en voiture.

 

La monnaie locale est indexée sur le rand sud'af, vous pouvez donc payer avec.

 

Ce pays nous est apparu comme une petite enclave paisible au beau milieu de l'Afrique du Sud. Parfait pour ce qui aurait pu servir de décors au film Out of Africa.

 

Les gens y sont – encore – plus souriants, gentils et prévenants. C'est un minuscule pays enclavé dans ce géant qu'est l'Afrique du Sud et qui pourtant ne fait quasiment jamais parler de lui et pour cause : il est l'un des pays les plus sûrs dans le coin. Y faire du camping sauvage y est par contre assez difficile mais les gens où les écoles vous prêteront volontiers un bout de terrain pour y poser votre tente. Les parcs offrent également de superbes chemins de rando. Méfiez vous toutefois des cartes distribuées aux réceptions, elles sont parfois très light ! (c'est du vécu en ce qui concerne la Malolotja Reserve et se perdre à 15h alors que la nuit tombe à 17 heures, c'est pas super drôle).

 

Le lesotho :

 

Notre première approche de ce pays aura été celle du col du Sani Pass, le poste frontière qui culmine à 2873 mètres d'altitude. La route pour y accéder ne peut se faire qu'en 4x4. Nous avions réservé cette excursion via notre backpacker et ça vaut vraiment le coup. La route est vertigineuse, les montagnes splendides. Mais couvrez vous, ça caille là haut. En hiver, la moindre flaque est transformée en glace. Il ne faut pas oublier qu'on appelle le Lesotho "Kingdom in the sky" car il me semble que le pays ne se trouve pas en dessous de 1800m d'altitude ! Autrement dit, aucun arbre ne pousse et ça souffle. Cela dit, c'est très joli....

 

Et ensuite ?

 

Eh bien ensuite, depuis Cape Town nous sommes remontés vers la Namibie, d'où je vous écris ces quelques lignes... alors... la suite, à venir les amis ! 

 

 

 

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