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Nos premiers jours dans la plus grande ville du monde...

Rien que ça !

 

Une fois arrivés à Tokyo depuis le Vietnam et surtout, après trois mois passés en Asie du Sud-Est, autant vous le dire tout de suite : nous étions un peu perdus les premiers jours.

 

L'arrivée à l'aéroport s'est fait sans problème. Il y a des agents qui parlent anglais - précision qui aura toute son importance pour la suite croyez moi, parce que ça ne court par les rues - prêts à vous indiquer la route à suivre pour Tokyo. Car en effet, sur les panneaux, on y comprend sincèrement rien.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Pour nous, le défi aura été de rejoindre la maison de notre premier hôte Couchsurfing depuis le début du voyage, j'ai nommé Akihiro, ou Aki pour les intimes (Aki, si tu nous lis ce petit message est pour toi   ;-)

 

Aki, c'est notre premier contact au Japon, le premier japonais que nous rencontrons et avec lequel, merci couchsurfing, nous pourrons avoir des discussions sur son pays et en apprendre davantage.

 

C'est aussi l'occasion de faire connaissance et de découvrir un jeune homme ingénieur dans l'agriculture, végétarien et musicien, qui a traversé le Canada d'Est en Ouest à vélo, seul - oui messieurs dames - et qui parle un français parfait.

 

Il est déjà venu en France Aki, il a travaillé avec des agriculteurs du côté de Rambouillet et il connaît le magret de Canard. Végétarien oui, mais pour les bonnes choses, "il faut savoir s'imprégner de la culture locale" dit-il. Malin...

 

Avec Aki, nous avons eu le plaisir de goûter à d'excellentes soupes japonaises que nous n'aurions sûrement pas trouvé dans des restaurants, de manger du riz le matin au petit déjeuner - pour le plus grand plaisir de Ludo - de découvrir les haricots "nègres" - très très bons - et de l'écouter chanter des chansons douces en japonais à la guitare.

 

Bref, une soirée vraiment charmante.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Aller chez le dentiste à Tokyo

 

Les choses ont commencé à se corser le lendemain matin quand Ludo ne supportait plus la douleur dentaire par laquelle il était déjà harcelé depuis une dizaine de jours.

 

Ca tombait plutôt bien car dans son malheur, il vallait mieux pour lui qu'on aille voir un dentiste japonais plutôt que vietnamien. 

 

Quand on supporte toutes ces choses horribles faux palet/bagues/harnais de cheval pendant des années, c'est pas pour se faire ruiner sa dentition en un rendez-vous, non ?

 

Avant de partir, nous avions pris nos précautions. Personnellement je n'ai que rarement des soucis dentaires alors je ne me faisais pas de soucis. Mais il en va autrement pour Ludo. Pour lui, un bon check-up avant de partir était nécessaire.

 

Depuis 6 mois, rien de bien grave à signaler. Mais depuis une dizaine de jours, comme je vous l'expliquais, ça devenait vraiment gênant. 

 

Alors, nous nous sommes mis à faire quelques recherches sur le net, à lire des choses étranges, parfois effrayantes : "les japonais ont trop de dents pour leur petite bouche, résultat tout est de traviole", ou encore "les dents de vampire sont à la mode, c'est l'effet Kawai" ( = comprendre que c'est mignon).  Et l'orthodontie n'est que peu développée car trop onéreuse. Bref, paie ton sourire pourri. 

 

Ce qu'on a surtout remarqué par nous-mêmes c'est que les brosses à dents japonaises sont bien loin des nôtres : pas de têtes amovibles, pas de poils dur niveau 1, 2 ou 3 et surtout, elles sont riquiqui (à la taille de leur bouche?). 

 

Bref, se faire soigner les chicos dans un pays étranger, on vous laisse deviner le malaise que cela peut procurer, surtout quand personne ne parle anglais.

 

Mais après une recherche sérieuse (ou plutôt : "Eh machin, tu connais un bon dentiste dans le coin qui parle anglais ?") nous sommes allés dans un cabinet dentaire proche de chez Aki, ouvert un samedi matin.

 

Après avoir été accueillis par un grand "Wooh" sorti de la bouche de la secrétaire lorsqu'elle nous a vu attendre patiemment dans le hall, Ludo a été pris en charge tout de suite. Et même si aucune des personnes présentes dans ce cabinet ne parlait anglais, encore une fois, nous pouvons remercier Google traductor. C'est pas parfait, mais ça dépanne. 

 

Nous sommes tombés sur une équipe de jeunes, tous aussi adorables les uns que les autres. 

 

Et là, nous avons attéri dans un autre monde. En France, lorsqu'on va chez le dentiste, on est seul avec lui et tous ces instruments de torture. Ici, au Japon on ne parle pas d'un dentiste mais de clinique dentaire. Résultat : des fauteuils alignés et la vue sur le pépé d'à côté qui se fait détarter le dentier (bon ok, il y avait quand même un petit rideau j'en fais un peu trop).

 

Tout est blanc, tout est propre, neuf et super hightech. On se demande même si dans toutes ces machines, y'en a pas une qui ferait expresso.

Mais niveau intimité, c'est pas trop ça.

 

Une fois installé dans son fauteuil, eh bien on lui a mis sa petite serviette sous le menton à mon Ludo et le bal des instruments de torture a commencé.

 

Si ça peut vous rassurer, la fraise fait le même bruit en France et au Japon. 

 

Après un travail acharné sur les deux belles caries de Monsieur, l'assistante dentaire termine le boulot et comme chez le coiffeur, Ludo a droit a son petit miroir pour vérifier si tout est encore là. 

 

Bref, tout ça pour dire que si vous allez au Japon et que malheureusement vous devez aller chez le dentiste, vous pouvez y aller. Ils sont au top.

 

 

 

 

 

 

 

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