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Road trip avec notre superscoot direction le sud du Cambodge

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C'est en scooter 125 cm3 que nous avons décidé de « tailler la route » cette fois-ci direction le sud du pays.

 

Peu touristique, car la majeure partie des gens viennent au Cambodge essentiellement pour visiter les temples d'Angkor. Alors nous, comme d'habitude, nous avons décidé de faire les choses « pas comme tout le monde » et on ne regrette pas !

 

Pourquoi le scooter et pas le bus ? Parce que cela nous revient déjà légèrement moins cher – un sous, c'est un sous – et surtout car cela nous permet d'être autonomes, de passer par certaines routes et pas d'autres, de nous arrêter où bon nous semble (comme si qu'on avait notre p'tit camion....).

 

Bon, par contre, ça fait SUPER mal aux fesses ! Et comme on commence à avoir de moins en moins de « rembourage », on le sent de plus en plus vite ! 

 

Bref, un brun de liberté !

 

(nb : pour la petite info, nous avions préalablement téléchargé les cartes des pays d'Asie sur le téléphone pour avoir notre petit GPS, quand même....).

 

C'est donc en direction de Kampot que nous avons pris la route sur notre bolide, à quelques 175 km au sud de Phnom Pen.

 

Même pas peur

 

Nous sommes d'abord passés par la plage de Kep ce qui nous permet, à mi-chemin, de quitter l'axe principal pour une route secondaire.

 

La route y est magnifique, les paysages sont très verts et quelques montagnes font leur apparition derrière les rizières – malheureusement à sec à cette période de l'année.

 

Quel magnifique paysage cela doit être lorsque les rizières sont pleines d'eau !

 

Sur la route, nous nous sommes arrêtés voir un temple (non, on en a pas ENCORE vu ASSEZ depuis notre arrivée au Myanmar).

 

Mais si je vous raconte cela, c'est juste pour ça : à peine descendus du scooter, c'est ti pas qu'un ptit groupe de moines vient en notre direction armés de leurs téléphones portables plus « High tech » que nos pauvres petits smartphones pour nous prendre en photo !

 

Nous sommes finalement nous aussi des choses curieuses que les gens aiment avoir en souvenir.

 

Ce n'est vraiment pas la première fois que cela nous arrive.

C'est très étrange, mais finalement, c'est normal, après tout, nous faisons bien la même chose...

 

J'en ai donc profité pour faire une petite photo rapidement avec eux. Bah oui, j'aime quand c'est du donnant-donnant. D'autant que j'ai un mal fou à me situer par rapport aux moines. Je lis partout que les femmes n'ont pas le droit de se tenir à côté d'eux, qu'il faut toujours faire attention, ne pas soutenir leurregard etc etc... alors du coup, je n'ai jamais osé les prendre en photo, je laisse ça à Ludo, et quant à demander pour me prendre en photo avec eux, non merci.

 

Résultat, pour une fois, on a joué le jeu tous les deux ;-) mais bon, zut, j'étais pas à mon avantage ce jour là …

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

KAMPOT, la ville du poivre, du sel et surtout, de l'odeur du poisson frais (ou pas) à 5 heures du matin.

 

Où dormir à Kampot : Pepper Guesthouse, 7$ la nuit en chambre double avec SDB privée et wifi. Rien à redire, vous pouvez y aller. Parfait.

 

Kampot a des airs de petits villages paisibles au bord de la rivière.

 

La vie s'y déroule tranquillement, bien loin du tumulte de la capitale. L'ambiance est bon enfant, les familles viennent se promener au bord de la rivière à la nuit tombée, les restaurants qui longent les quais s'illuminent de leurs guirlandes électriques. Bref, la magie opère.

 

N'espérez pourtant pas vous y baigner, dans la rivière. Nous avons tenté pour vous, et nous pouvons vous CERTIFIER qu'entre poissons morts, vase et déchets, nous n'avons pas trouvé le moindre petit carré d'eau qui aurait pu nous inspirer...

 

Pour nous consoler, nous avons tenté notre chance sur un petit bateau pour aller voir des lucioles. Arnaque, pas arnaque ? Nous y sommes allés un peu « au pif ». Mais ça a payé ! Lorsque le bateau coupe moteur et lumières au bout d'une heure de navigation, les bavardages laissent place au silence le plus total. Jusqu'à ce que des petites lumières viennent s'agiter dans les arbres et là, la magie des lucioles opère. Incroyable.

 

Lorsque vous êtes à Kampot, il faut également visiter les marais salants, regarder comment ils récupèrent le sel et jeter une œil dans les greniers où tout le sel est stocké.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

"I want to break free"

 

C'est à ce moment que, pour la première fois depuis notre arrivée en Asie, nous avons entendu ce qui est sûrement la première phrase apprise en anglais par de jeunes filles, à savoir  :   « I want... ».

 

Et moi dans ma grande naïveté (et ne me demandez pas pourquoi, je n'en sais rien...) j'entendais déjà la douce voix de Queen raisonner dans ma ptite tête.

 

« I want to break free, I want to breaaaaaak free ».

 

Mais non, elle a terminé sa phrase par « I want dollar ».

 

Différent ? Oui, vous pouvez le dire.

 

Bah oui ma p'tite, mais tu n'en auras pas des dollars. Ca marche pas comme ça.

 

Que je te donne quoi ? Le seul bracelet que j'ai autour du poignet ?

Non plus, c'est un cadeau, qui plus est du Myanmar, offert par une femme que je n'oublierai jamais.

Alors, encore une fois, non.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

A Kampot, vous pouvez également visiter la FarmLink pour apprendre comment sont cultivés puis triés les grains de poivre.

 

Sauf si votre maman vous a demandé de vous en ramener – c'est du vécu – vous n'êtes peut-être pas au courant qu'à Kampot est cultivé l'un des meilleurs poivres au monde.

 

Eh oui ! Les prix sont légèrement moins chers qu'en France, mais rien de bien vraiment intéressant. On ne vient clairement pas ici QUE pour ça.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Du poisson bien frais, à 5 heures du mat', s'il vous plaît

 

Personnellement, mon meilleur souvenir de notre virée dans le sud, j'oserai même dire du Cambodge, est et restera notre passage au port.

 

Oui, il va falloir se lever TOT, genre 4h45, si vous voulez vous aussi y aller. Mais ça vaut vraiment le coup. Promis.

 

Se retrouver dans un petit marché sans AUCUN touriste – faux, puisque vous y serez – voir les bateaux débarquer à quai quantités de poissons – et autres choses non identifiées - observer les hommes sur les bateaux, les femmes à quai gérer le commerce, le tout sans que les gens ne fassent attention à vous tellement ils sont préoccupés par leurs petites affaires.

 

Oh oui, il y en a bien deux ou trois qui vous demanderont ce que vous faites là, parce que justement, à cette heure-ci, tous les « farang », ils dorment !

 

Mais pas vous, et ce que vous allez pouvoir observer, c'est la vraie vie d'une petite ville en bord de mer.

 

Oui, Môsieur !

 

Je vous assure, ça vaut le coup de mettre le réveil. De toutes façons, peu importe l'heure, il sonnera toujours trop tôt à votre goût.

 

 

 

 

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