« Faire une virée à deux, tous les deux sur les chemins, sur ta motocyclette, tous les deux on sera bien...et dans le ciel il y aura des étoiles, et du soleil quand on mettra les voiles,  lalala... »

 

 

Nous, les virées en scooter, on aime ça. Manger des kilomètres et avoir mal aux fesses, on adore. Ne plus savoir descendre du bolide et avoir les jambes qui prennent la forme du scooter, on kiffe.

 

Du coup, on s'est dit « pourquoi pas descendre un peu dans le sud trois quatre jours ?! »

Mais c'est biensur !

 

Le scooter présente plusieurs avantages :

• la liberté

• l'autonomie

• le coût : sur trois jour, on a largement rentabilité la location et ça nous est revenu bien moins cher que d'y aller en bus. Démonstration : 600 bath de location pour trois jours. Un aller en bus jusqu'à la première mais non dernière ville où nous comptions aller : 345 bath/personne. Somme à laquelle il faut rajouter un tuktuk pour rejoindre la guest depuis la station de bus, un autre bus pour aller à la deuxième et dernière ville, un autre tuktuk, et enfin un billet retour et un autre tuktuk. Bref, bien moins cher. CQFD.

• le carburant ne coûte rien

• la légereté : on s'arrange toujours pour laisser nos gros sacs à dos à la guest. On part donc avec le strict minimum.

 

Phang Nga et Miss Thaïlande

 

Notre première escale sur cette escapade de trois jours.

 

Habituellement, les touristes viennent ici à la journée et repartent soit vers Phuket soit vers Khao Lak. Résultat : peu de guesthouse et pas grand chose à faire en ville.

 

L'intérêt de venir à Phang Nga réside dans sa baie et ses rochers qui se dressent fièrement au-dessus de la mer.

 

Tant qu'à vous faire partager ce voyage, nous allons aussi vous faire partager nos incompréhensions : nous nous sommes rendus directement au port pour voir si un gentil Monsieur ne voudrait pas nous faire faire le tour du coin en bateau contre quelques billets. On en a rencontré des gentils monsieurs, ah ça oui. Mais le prix était toujours bien trop élevé.

 

Et pour cause.

 

On avait déjà vu les prix proposés par les agences de Khao Lak pour une excursion à la journée. Mais nous, on s'est dit qu'en allant voir directement sur place, on paierait moins cher car moins d'extra – pas de repas, pas de bus, pas de sortie kayak.

 

TU PARLES CHARLES ! Les gentils monsieurs, là, au port, ils demandaient parfois le double. Bref, de la RIGOLADE.

 

On a tourné, vu au moins 15 différents monsieurs. Au final, on a réussi à descendre au plus bas possible, mais on a quand même eu cette sortie bateau en travers de la gorge.

 

VRAIMENT.

 

Et on ne comprend toujours pas d'ailleurs. Tout ce qu'on sait, c'est qu'en voulant travailler directement avec les locaux sans passer par une agence, nous sommes clairement moins gagnants. La question est donc de savoir si nous sommes vraiment pris pour des vaches à lait ou pas...

 

A l'autre question « où dormir à Phang Nga », je ne me souviens plus du nom de la guest mais il n'y en a pas 36 alors vous n'aurez pas beaucoup de choix.

 

Le soir, pour manger, meilleure solution comme partout en Thaïlande : le night market ! A l'image de la ville, le marché est petit : à peine une rue. En ce qui nous concerne, aucun touriste en vue ! Et c'est précisément ici que nous avons mangé les meilleurs padthai de notre voyage et pour le moins cher, à coup sûr !

 

Et puis, on ne pourrait pas vous parler de notre petite excursion sans vous parler de l'élection de Miss Thaïlande.

 

Les voyages forment la jeunesse dit-on. Nous, ce qu'on s'est dit, c'est qu'en France nous n'avions jamais regardé Miss France. Et pourtant, en une soirée en Thaïlande, on s'est pris au jeu de regarder l'élection de Miss Thaïlande ou l'équivalent local... et ça envoie du lourd.

 

On avait bien vu que la petite rue serait fermée à la circulation et que ce soir, c'était fête. Alors après avoir mangé, nous sommes nous aussi allés faire la fête. C'est comme ça qu'on a attéri devant un podium à côté d'une cinquantaine de thaïlandais tous à prendre au sérieux le spectacle qui se déroulait sous leurs yeux.

 

Il y avait de quoi.

 

Une dizaine de miss. Des lumières. Des paillettes. Des tenues traditionnelles. Très traditionnelles. Des talons plus hauts que ceux de Jennyfer. Des chignons à remballer Amy Whinehouse. Et du maquillage à donner des leçons à la plus avertie des Geisha. Voilà le tableau.

 

Mais comme on dit chez nous, « quand y'en a plus, y'en a encore » :

 

Au tour des jeunes filles maintenant. Et pour le coup, ça tranche. Barésilles, tenues or & noir, maquillage limite vulgaire, des manières de grandes dames, la classe en moins, des chorégraphies assez osées pour des filles de 10 ans.

 

Le pire : sans doute quand des femmes du public ont commencé à donner des billets à celle qui a le déhanché le plus prononcé.

 

Rien à voir avec la retenue des adultes.

 

Le meilleur : regarder la tête des gens lorsque la petite fille qui a eu le plus de billets a enlevé sa perruque et qu'ils ont tous compris que c'était en réalité un petit garçon. Juste GENIAL.

 

Futur Ladyboy, sans doute...