*Le Nord de la Thaïlande*

 Ou comment changer de monde en 500 mètres & un passage de frontière

 

 

Nous sommes arrivés en Thaïlande par la frontière avec le Myanmar (de Tachileik côté birman à Mae Sai en Thaïlande).

 

Question formalités, rien de très compliqué : un pont, deux côtés, et entre deux du monde, du monde, du monde.... partout !

 

Ce qui marque tout de suite à notre approche de la frontière thaï (et pourtant, nous sommes encore côté birman) c'est que les trottoirs sont nettement plus achalandés que dans le reste du pays, les maisons sont de plus en plus imposantes et les 4x4 flambants neufs.

 

Le commerce avec la Thaïlande semble florissant....

 

Et lorsque vous posez le pied en terre thaï, tout change. C'est comme un autre monde. Pourtant, un rien sépare ces deux pays. Mais, décidément, que l'on naisse d'un côté ou de l'autre, la vie n'a rien à voir. En Thaïlande, des distributeurs automatiques partout, des stands de vêtements, des bijoux, des objets de décoration, partout, partout, partout. Une fourmillière. Toujours en activité. Jamais de répis.

 

Le calme du Myanmar est déjà bien loin dans nos esprits, alors qu'il n'est qu'à quelques kilomètres à vol d'oiseau...

 

Notre première étape dans la région Nord de la Thaïlande sera Chang Rai. Et à notre arrivée, ça a été la grosse « claque ». Des européens partout, du français à tous les coins de rue.

 

Ouhlaaaa..... vas-y molo stp.... on m'avait pourtant dit « pas au nord de la Thaïlande », non ?? Ce jour là, j'ai du rêver...

 

Alors on a quand même passé deux jours à Chang Rai, histoire de pas rendre les armes de suite. Puis on s'est mis en route vers Chang Mai.

 

Toujours pleins de bonne volonté.

 

Mais s'en était trop. Trop de français, trop de touristes, je cherche encore les thaï, dont je n'ai toujours pas entendu parler leur langue !

 

Mais bon sang.... je suis en France ou quoi ?

 

Après 5 jours, nous décidons d'écourter. Initialement, on avait prévu de faire le tour du nord de la Thaïlande pendant une dizaine de jours puis de reprendre la direction du Laos par la frontière nord, à chiang khong.

 

On avait parié sur une dizaine de jours. Ce ne sera qu'à peine la moitié. Nous n'étions pas prêts.