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RENCARD AVEC LES INCAS

***

Découvrir la vallée sacrée des Incas avec Carlos, ça ne s'invente pas ! Ca se vit ! 

 

Au Pérou, il doit à coup sûr y avoir à peu près 90% de routes de montagne, ça monte et ça descend... pour 10% de routes plates. Le problème, c'est que les routes plates, nous, on ne les a pas trouvées ! éh éh !

 

Alors pour se rendre dans cette fameuse vallée, on a fait que ça. Monter, descendre, niveau de la mer, 4000 mètres... et vas-y que je redescends.... tout ça en une seule et même journée... pour le plus grand plaisir de Carlos qui n'a jamais enclenché la troisième pendant une bonne dizaine de jours ! Véridique ! En seconde, toujours en seconde, même pour doubler les camions parfois dans des virages en priant (enfin, plutôt, en serrant les fesses) pour qu'un camion n'arrive pas en contre-sens.

 

Bref... l'aventure en combi quoi...faut le vivre pour y croire... Ah oui, il y a aussi les pauses toutes les deux heures pour refroidir un peu la charette !

 

Le cadre est dressé ! Et à cette allure là, une chose est sûre, on a fini par l'attendre avec impatience, notre arrivée à Cusco ! 

 

Finalement, si nous avons apprécié Cusco - la vieille ville - vous savez, le côté touristique, préservé où tout est beau & où tout sent bon... il faut avouer que les alentours sont nettement moins folklo & bien tristes... pour une ancienne capitale Inca !!! Des tas d'ordures, des maisons parfois en ruines, c'est crade, c'est sale, ça pue, les habitants qui manifestent car ils n'ont pas d'eau potable, des meutes de chiens... La vraie vie des habitants de Cusco qu'on ne voit sûrement pas lorsqu'on y arrive en avion ou qu'on se déplace en car d'un point A à un point B.

 

Mais, encore une fois, quand on voyage en .... combi ! Dans l'mille ! Bon ok je vais voir plus large, quand on est tout simplement avec son propre véhicule, on voit les choses autrement et je dirai même d'une manière un peu plus fidèle à la réalité.

 

Surtout quand on est, comme nous, légèrement "poissard" et qu'on tombe en panne le long d'une sorte de nationale dans ces mêmes quartiers dont je vous parle. Oui oui ! J'vous la fais courte : imaginez une nationale en contrebas de la ville, une sortie en pente - et donc qui monte puisque la route est en contrebas.... vous suivez - et enfin une grosse bosse. Grosse, la bosse. En plein milieu de cette montée. Et forcément, un combi qui a légèrement tendance à caler sans prévenir sur ce genre de bosse. Et vous nous imaginez donc, nous deux, ptits frenchy, au beau milieu de la route, Amélie en train de faire la circulation face à des péruviens un peu dingo au volant (vous vous souvenez "Péruviens au volant, malheur au tournant") eh bien voilà.... et Ludo qui essaye de redémarrer Carlos tant bien que mal !! 

 

Et pour ceux à qui ça va parler : petit épisode mécano : en réalité, le cable d'accélerateur nous a lâché ! Juste enlevé ou carrément cassé ? Aucune idée. Et nous n'avons donc plus de frein pour descendre cette foutue montée et nous mettre sur le bas-côté...

 

OK, mais alors on fait quoi, là ?!?!    

Bah... on s'adapte mi corazon !

 

Finalement, Ludo joue de la pédale, Amélie les agents de circulation et Carlos arrive entier stationné sur le bas-côté. Après une bonne heure, Ludo déclare forfait. On arrive pas à suivre le cable jusqu'au bout, on le perd. On en a bien un de rechange mais on ne sait même pas s'il est cassé ou seulement enlevé.

 

Punaise....

Il nous faut donc un mécano.

On fait le tour du paté de maisons.

"Ah non ma ptite dame, pas de mécano dans le coin" ...

1h30 plus tard, un gentil Monsieur s'arrête et nous appelle un mécano spécialiste Combi.... "Il arrive dans une heure" .... mécano mystère... au bout d'1h30 on abandonne l'idée. Décidémment, il n'a pas l'esprit VW celui-là ! C'est pas un vrai !

La nuit tombe. Préparation psychologique pour passer la nuit sur les bords d'une nationale, les lampadaires dans la figure. 

On ne peut pas rester comme ça. longtemps Dans deux jours, nous devons être au Macchu qui est encore à 250 km et nous n'avons aucune idée de l'état des routes. C'est la seule fois que nous avons une date à respecter, en clair : on a pas le droit à l'erreur.

La commerçante du coin, après avoir été harcelée par Amélie, se décide à appeler un mécano, houra ! 

Il fait noir, il pleut. Il est 20 heures.

1 heure après... un homme arrive, un peu trop propre pour être un mécano, les mains dans les poches. Houra quand même !

Mauvaise appréhension de Ludo : "Lui, il touche pas au combi".

Deux heures plus tard et bien obligé de reconnaître qu'il l'avait jugé un peu trop rapidement, le câble d'accélerateur était remonté et Carlos démarrait au quart de tour. 

Houra ! A nous le Macchu Pichu !

 

PS : une semaine plus tard, alors que nous revenons à Cusco pour descendre en Bolivie, nous repasserons cette fois chez un vrai garagiste VW pour changer un soufflet... et cette fois-ci, nous tomberons sur une vraie perle !

LE MACCHU PICHU, on y était !

***

 

Dans chaque voyage, il y a une partie hors sentiers battus mais aussi des incontournables. Et dans la série, le Macchu Pichu est juste une EVIDENCE quand on se rend au Pérou. On aurait pu visiter d'autres sites comme le Choquequirao, mais laisser Carlos 5 jours pour partir en Trek ne nous réjouissait pas trop. On préfère la jouer sécurité. Nous avons déjà entendu beaucoup d'histoires de vitres cassées et d'objets volés. Pour l'instant, je touche du singe.... (vous visualisez mon singe là ? Oui oui celui qu'on commence à prendre pour Jesus depuis quelques semaines ... ) mais nous n'avons jamais été victimes de vols.

 

Alors, si nous pouvons continuer comme ça encore un ptit moment, ce serait sympa... 

 

Nous décidons d'acheter nos billets à Cusco le lundi pour une visite du jeudi. Autant vous dire que nous n'avons eu aucun mal à avoir les billets sans pour autant avoir réservé quoi que ce soit des mois à l'avance (comme vous le lirez pourtant dans tous les guides touristiques...). Bref... On décide de se laisser trois jours pour faire la route, Carlos peut tellement nous faire des surprises n'importe où & n'importe quand qu'on aurait quand même les b........ de louper le Macchu ! 

 

Nous mettons en route rapidement sans avoir cherché plus de renseignements que ça. Tout ce qu'on sait, c'est qu'il y a une route qui va jusqu'à Hydroelectrica et qu'ensuite, il faut prendre soit le train soit longer le chemin de fer pendant trois heures pour se rendre à Agua Caliente et ensuite monter au Macchu. Des amis combi rencontrés sur la route (Salut les senséavec2ailes ! ) nous ont refilé un bon plan, un petit parking surveillé avec douches. Parfait. 

 

La première partie de la route est comme d'habitude : sublime ! Nous en profitons pour visiter les quelques sites Incas qui se trouvent sur notre chemin, il y a toujours ces beaux lamas, ces ptites mamies aux cheveux tressés et ces montagnes arides où rien ne pousse. 

 

Puis nous franchissons un col. 4300 mètres. Le ciel se couvre. Plus on monte, plus on sent l'air frais arriver à nos pieds (faut dire que Carlos a pas mal d'aérations... on risque pas de manquer d'air là-dedans) on se retrouve la tête dans les nuages et quelques tas de neige subsistent par-ci par-là. Nous entamons la descente, les freins chauffent rapidement, ça descend dur. Deux ou trois petites maisons de bergers, quelques lacs et toujours ces lamas. Décidémment, ceux qui vivent là ont une vie rude. 

 

Puis, comme si nous avions changé de pays, le paysage est complètement bouleversé. Nous débarquons dans une fôret tropicale, extrêmement dense, du vert foncé, du vert fluo, du vert. Partout. De l'eau, des cascades, petites & grosses, viennent traverser la route pour descendre un niveau plus bas où nous les rejoignons lentement, après chaque épingle franchie. Nous sommes sous le charme. Quel changement. Ca aurait presque un goût d'Amazonie. Pourtant, nous en sommes encore loin. Nous sommes bluffés.

 

Décidemment, nous allons de surprise en surprise. Ce voyage est merveilleux. Ce pays est magique

 

Je décide de descendre pour filmer et prendre des photos de Carlos. Du orange dans tout ce vert : ça claque ! Et les nuages virant du gris au noir au loin donnent un arrière-plan des plus émouvants.

 

Et là, c'est le début du cauchemar : je commence à voir quelques bêtes voler autour de ma tête à tel point que la vidéo ne sera sûrement pas la plus stable de toutes nos vidéos. "Non, c'est une blague... c'est pas possible". Je remonte dans le combi et j'annonce la mauvaise nouvelle à mi corazon : "Loulou, y'a des midges....". Verdict tombé. "Putain..." (eh oui...).

 

Les midges, on les connait. On en a eu en Ecosse (la belle famille s'en souvient ! ) on en a eu un peu en Islande, on en a eu en Nouvelle Zélande et dans d'autres pays encore... Parce que ces bêtes là, c'est comme les moustiques, personne n'a trouvé LE truc pour tous les éradiquer ! Alors petit conseil si vous vous rendez au Macchu : prenez du répulsif car ces petits moucherons qui se glissent partout ne vous loupent pas ! Et évitez de faire comme de nombreux touristes qu'on a vu sur le site : ne venez pas en short et en t-shirt ou alors, vous lancerez une nouvelle mode, du genre varicelle.... c'est moche ! C'est pas super glamour.... bref...évitez ! Nous avons opté pour le pantalon et les t-shirt manches longues : aucun regret ! Nous avons limité la casse. Car c'est le genre de morsure qui met trois mois à cicatriser. Pire que les moustiques. Si si, ça existe. 

 

Résultat, nous réflechissons à deux fois avant de sortir de Carlos, nous mangeons porte fermée et chaussettes/claquettes obligatoires. 

 

Pour rejoindre Hydroelectrica, il faut ensuite de la route goudronnée pour se lancer sur 20 km de piste. Clairement, celle-ci est pourrie mais le panorama est splendide. C'est aérien, on est à flanc de montagnes, d'un côté le vide, de l'autre la jungle avec ses bruits étranges, curieux et effrayants à la fois. D'un côté le lit de la rivière à sec, de l'autre une végétation très dense. Et des nids de poule.... & puis il faut préciser que sur cette piste il n'y a qu'un véhicule qui passe à la fois. Alors, on sert parfois les fesses. Bizarrement, on a vu que des taxis locaux sur celle-là, aucun véhicule particulier, même pas de voiture. Que des taxis, alors je vous laisse imaginer leurs regards interrogateurs quand ils nous croisaient... 

 

Une fois arrivés au petit parking en bout de route à Hydro, nous pouvons passer la nuit sur place pour partir aux aurores et laisser Carlos pour 10 soles. Parfait.

 

Entre deux batailles contre ces put..... de moucherons (Moi? Vulgaire ?) nous réussisons à nous endormir paisiblement, les affaires prêtes, pour un départ à 4h à la frontale. Demain nous longeons le chemin de fer direction le Macchu. 

 

Et là, c'est le drame... Minuit : le déluge. L'orage. Ca ne s'arrête plus. 3h du matin : toujours autant de pluie. Nous, ça fait un bon moment qu'on ne dort plus. "Mais bon sang, on a pas une journée de pluie depuis des mois et là où on a besoin de soleil et le jour où on part à 4 h du mat' : il flotte !!!!!". Clairement, on désespère et la couette ne nous laisse pas partir. Un quart d'heure avant, par miracle, tout s'arrête. Dehors, tout est inondé et nos chaussures en font rapidement les frais. C'est de la piste, tout s'est donc transformé en boue. Mmhhh.... chouette ! Peu importe, le principal est que nous puissions mettre en route sans être trempé dès la première minute. 

 

Nous partons à la frontale pour 3 heures de marche. Nous sommes seuls. Pas beaucoup de candidats matinaux dis donc... Le chemin de fer s'enfonce dans la jungle. De nuit, il y a tous ces bruits qui rendent l'endroit tellement intriguant. Quelques chiens aboient au début du chemin. Puis rapidement, ils laissent place au silence de la nature... Nous assistons au lever du jour, la brume sur la rivière encercle le bas des montagnes, laissant apparaître les sommets recouverts de cette jungle si épaisse, les oiseaux se réveillent et le soleil se lève. Nous nous amusons sur les passages de voix ferrée au dessus de l'eau. Sur ce pont qui n'a rien de bien stable et qui lui aussi semble dater de l'époque Inca. Nous sommes toujours seuls. Aucun train. Pas de bruit. Le silence, la nature & nous. 

 

Nous savourons. Quel pied !

 

Et puis, nous arrivons à Agua Caliente, le fameux village, enfin devrais-je plutôt dire la célèbre ville au pied du Macchu qui n'est pas accessible par la route. Cette usine à touriste où tout coûte trois fois plus cher que dans le reste du pays & une file d'attente pour les bus qui n'en termine plus. 

 

"Combien de temps pour monter à pied?"

"Oh, 1h30, en Bus 30 minutes".

 

Oui mais vu le monde, on risque d'être finalement plus rapide à pied. Nous partons donc à l'assaut du Macchu via le chemin pédestre : après tout, il n'y a que 1800 marches ! Le soleil s'est levé et ça commence à chauffer. On sent qu'on a plus fait de sport depuis un petit moment... Euh... ils sont passés où nos cuisseaux ?? Pfiou ! Ils sont loin !!

 

Et puis, une fois arrivés en haut, on oublie l'effort pour savourer. Car oui, c'est touristique, oui les bus s'enchaînent à une rapiditié folle et nous avons rapidement arrêté de faire des estimations :

 

"Alors à raison d'autant de passagers par bus sachant que les bus démarrent à telle heure et que nous depuis que nous sommes partis on en a vu autant... et blablabla...  il doit déjà y avoir autant de monde déjà là-haut.... "

 

Bref, on se fait du mal pour rien. Et donc je disais, on oublie vite car en réalité, le site est juste époustouflant de beauté ! 

 

Comme d'habitude, rien ne vaut de belles photos plutôt que mes commentaires à trois centimes. Vous avez eu assez de lecture pour aujourd'hui !

 

 

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