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 Kings Canyon.... ôh Kings Canyon

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« La vie a tellement changé depuis que les Blancs s'étaient tout approprié. C'était comme une guerre, une guerre non déclarée. Une guerre sans nom. Et les Aborigènes étaient enfermés dans leurs camps d'internement, comme des prisonniers des deux guerres mondiales. Mais personne ne parlait de guerre : c'était comme ça, un point c'est tout. Protection. Assimilation... autant de mots différents qui tous équivalaient à l'annihilation. (…). L'homme blanc était certes disposé à payer pour avoir pris le tout. Mais il ne voulait pas payer pour la culture de l'homme noir, pour sa pensée. Ni pour la lente disparition de la langue de l'homme noir qui avait perdu tout lien à son pays traditionnel. (…) Les blancs voulaient que tout le monde devienne blanc, pense blanc. De peau, tout. »

Alexis Wright, Les plaines de l'espoir.

 

 

Après avoir savouré un petit déjeuner au CALME face à Uluru, nous avons laissé ces horribles cars de touristes derrière nous, direction Alice Springs.

 

Mais avant cela, pause oblige, ami lecteur, au Kings Canyon. On vous y emmène, et on vous promet que ça envoie du lourd !

 

C'est donc par la route 4 que nous quittons Yulara, puis il faut bifurquer à gauche sur une autre route bitumée elle aussi, pour le plus grand bonheur de Ludo et de Ti Marcel, qui ne sont pas encore remis des 1200 km de piste....

 

Le Kings Canyon fait partie du Watarrka National Parc et se trouve sur la chaîne montagneuse des George Gill... Bref, le long de la route, c'est juste sublime !

 

Son entrée est gratuite (pur une fois). Il n'y a qu'un ou deux camping dans le coin dont les installations nous ont semblé assez discrètes, mais au-delà de ça, RAS. La nature à perte de vue. Yes !

 

Nous avons donc pris notre après-midi pour y faire une randonnée indiquée en 3 à 4h (et pour une fois, les estimations sont bonnes) : le Kings Canyon Rim Walk. De cette manière, on grimpe tout en haut du canyon pour admirer l'horizon, le bush et surplomber le canyon et la rivière.... juste « wouahouuu ».... à côté, Uluru peut remballer... (Roooo, Amélie....allons....).

 

Ah oui, à retenir : emporter votre filet anti-mouches..... sinon en effet vous aurez un peu de viande sous la dent;-)

 

Petit détail pratico-pratique : il est possible aux 4x4 de rejoindre Alice Springs par la piste, ce qui évite de faire un aller-retour pour reprendre la route 4. En ce qui nous concerne, pour l'instant, Ti Marcel est au repos. Ce sera donc l'aller-retour.

 

Encore une fois, peu de commentaires à faire, je préfère laisser place aux photos.

Et pour le coup, comme il n'y avait personne sur le parking, on a pu sortir notre petite douche solaire, acrrochée à un arbre et se prendre une bonne petite douche avant de se remplir le ventre... et d'admirer le coucher de soleil. Dure la vie, non ?

 

Nous avons remis en route en début de soirée et avons dormi sur une aire de repos juste avant de rejoindre la route principale, la 4. Encore une fois, nous dormons au milieu de nul part, bercés par les bruits étranges de la nuit....

 

Pour répondre aux questions : non, nous n'avons pas encore vu de Dingos, ces chiens sauvages célèbres en Australie. Les quelques français ayant eu l'occasion d'en rencontrer avaient laissé leur poubelle dehors durant la nuit. Forcément, dans ce cas là, c'est plus facile. Perso, les poubelles restent à l'intérieur du van. C'est un choix (hormis danger immédiat d'infection odorante suite à l'ouverture d'une boite de thon.... ok....).

 

« Tout au long du Xxème siècle, la politique d'assimilation est mise en place. A partir de 1911 tous les Etats autorisent l'enlèvement des enfants sans l'accord parental. Ce sont surtout les enfants « demi-caste », à moitié aborigènes, qui sont pris à leurs parents, pour être confiés à des Institutions ou des familles blanches. La politique perdure jusqu'à la fin des années 1960. »

Marie-Morgane Le Moël

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